Jardinage biologique : 10 étapes pratiques

By Jacqueline

“Le jardinage biologique ne consiste pas seulement à éviter les produits chimiques, mais plus largement, c’est une vie biologique utilisant les lois de la nature.” J’ai lu cette citation d’un inconnu il y a quelque temps et j’ai réalisé que mes parents et d’autres comme eux étaient des jardiniers bio bien avant la résurgence actuelle de ces principes. Ils n’utilisaient pas de produits chimiques dans la nourriture qu’ils donnaient à leurs enfants et le jardinage faisait partie de la vie quotidienne pour s’assurer qu’il y avait suffisamment de nourriture pour le long hiver. Tout était recyclé et les restes de cuisine étaient régulièrement jetés dans le jardin pour reconstituer la terre. Des engrais organiques tels que le fumier ont été utilisés et le seul engrais pour les roses était la farine d’os. Ma mère et mon père produisaient les légumes les plus savoureux et leur abondance était suffisante pour nourrir une famille de sept personnes pendant l’hiver. Oiseaux, insectes et autres signes du monde vivant ont été accueillis dans le jardin.

Ces derniers temps, les engrais chimiques synthétiques, les pesticides et les herbicides sont devenus les pratiques les plus courantes dans les systèmes agricoles commerciaux. Ces pratiques ont eu des conséquences indésirables telles que l’érosion ou l’érosion des sols, la perte de fertilité des terres et la surutilisation de pesticides, ce qui a rendu les ravageurs résistants aux produits chimiques actuels, ce qui a conduit au développement de produits chimiques plus puissants. Notre environnement est endommagé par la libération de produits chimiques toxiques, les produits chimiques qui pénètrent dans les rivières et les réserves d’eau contaminent notre eau potable et les effets du réchauffement climatique deviennent une partie importante de l’agenda politique.

Notre alimentation et notre santé personnelles sont un sujet majeur d’importance, car une plus grande attention est accordée à la relation entre l’alimentation et la santé. Des études ont montré que les légumes cultivés biologiquement contiennent plus de vitamines et de minéraux que ceux cultivés avec des engrais inorganiques. Jardiner de manière biologique et cultiver autant que possible notre propre nourriture est une étape que nous pouvons franchir pour commencer à guérir le monde dans lequel nous vivons et nous guérir nous-mêmes dans le processus. Plusieurs éléments clés sont fondamentaux à la pratique du jardinage biologique.

Étapes pratiques du jardinage biologique

1. Sol

Le sol est maintenu en bonne santé sans travailler contre la nature. Les pratiques comprennent l’utilisation d’engrais organiques tels que le fumier pour reconstituer la terre et tous les déchets produits par le jardin doivent être réutilisés dans le jardin. Le jardinage biologique utilise tous les déchets produits dans le jardin, tels que les tontes de gazon, les feuilles et les restes de cuisine, pour créer un compost qui nourrit le sol et le maintient plein de nutriments nécessaires à la croissance des cultures.

2. Éviter l’utilisation de tous les engrais chimiques synthétiques, herbicides et pesticides

En éliminant l’utilisation de produits chimiques dans le jardin, les jardiniers n’ont pas à se soucier des enfants, des animaux domestiques et de la faune exposés aux désherbants artificiels et aux engrais sur les pelouses et les arbustes. Les aliments cultivés sont sans pesticides, sans additifs et nutritifs pour la table.

3. Durabilité

Dans son livre, Gardening Organically, John Fedor définit la durabilité comme “la capacité d’une société ou d’un écosystème à fonctionner indéfiniment sans détruire ce dont il dépend”. Le jardinage biologique y parvient en s’assurant qu’il n’y a pas de perte de nutriments ou de terre végétale dans le jardin.

4. Gérance environnementale

Le jardinage biologique signifie que l’environnement bénéficie d’une réduction de la pollution des approvisionnements en eau et de la pollution de l’air. Cela signifie que nous fournissons un habitat pour la faune, y compris les insectes et les animaux utiles.

5. Habitats favorables à la faune

Des zones informelles peuvent être créées pour aider la faune à trouver un habitat où elle peut survivre à la destruction de nombreuses zones ; Destruction qui a maintenant mis en danger de nombreuses espèces.

6. Plantation intensive

Les plantes sont étroitement espacées pour conserver l’eau et protéger le sol de la lumière du soleil, aidant ainsi à empêcher les graines de mauvaises herbes de germer et de pousser.

7. Biodiversité

La biodiversité garantit que lorsque les conditions de croissance changent, une seule culture d’une monoculture n’entraîne pas une mauvaise récolte. Planter une diversité d’espèces ne met pas en danger l’approvisionnement alimentaire.

8. Rotation des cultures

La rotation des cultures aide à lutter contre les ravageurs et les maladies transmis par le sol. Cette rotation fait une différence dans la productivité du verger car les maladies qui affectent les plantes sont contrôlées par la rotation des cultures dans d’autres zones du verger.

9. Eau et mauvaises herbes

L’eau de pluie peut être stockée pour arroser le jardin. Tuyaux suintants, irrigation goutte à goutte et conservation de l’eau à la main. Le paillis est inestimable à la fois pour conserver l’eau et ralentir la germination des mauvaises herbes.

10. Stockage des graines

Conservez quelques graines de vos meilleures plantes pour la récolte. De nombreuses variétés anciennes disparaissent à un rythme alarmant et il est important de préserver cette biodiversité. Certaines de ces semences conservées ont été utilisées pour créer de nouvelles souches après qu’une catastrophe ait affecté des variétés couramment cultivées.

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